Pour une maison neuve, la règlementation thermique 2012 entraîne un surcoût de la construction réel de 15 à 20% (au départ prévu par le Ministère de 7 à 8%) qui sera compensé, à terme, par l'économie en consomation d'énergie en particulier de chauffage ( la facture pouvant être divisée par trois) en sachant que le prix des énergies primaires va augmenter (fioul, gaz) et par une meilleure plus-value à la revente. En effet, selon une enquête, depuis 2006, seulement 2% du parc immobilier se trouve en catégorie A ou B.
Pour les logements anciens, l'affichage du diagnostic de performance énérgétique est obligatoire sur les annonces de vente depuis janvier 2011. Seulement une annonce sur cinq (20%) a une performance énergétique dans les trois premières catégories soit A,B et C selon le site aVendreaLouer.
Selon une enquête de l'association UFC-Que-Choisir en octobre les diagnostics de performances énergétiques ne sont pas fiables. Mais les professionnels dénoncent des ''pressions fortes'' subies de la part des acquéreurs et vendeurs ''pour modifier les classements'' en raison en particulier des conditions d'attribution du prêt à taux zéro PTZ+ . Celui-ci aide à financer,en efet, 20% des coûts de rénovation si la performance est classée A,B,C ou D mais seulement 10% si E ou F et 5% si le logement est classé en G.
Commentaires